Cancer : les espoirs thérapeutiques de demain

avec Michaël Sela, immunologiste, associé étranger de l’Académie des sciences
Michaël SELA
Avec Michaël SELA
Membre de l'Académie des sciences

Le célèbre immunologiste Michaël Sela, associé étranger de l’ Académie des sciences, fait le point sur les nouveaux espoirs de traitement (vaccin anti-cancer, thérapie photodynamique vasculaire, scanners plus performants...), à l’occasion du forum de l’UNESCO 2007 "Cancer, les avancées qui sauvent".

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L'immunologiste Michaël Sela, président honoraire de l’Institut Weizmann d’Israel, a participé au grand forum scientifique 2007 de l'UNESCO et de l'Institut national contre le cancer sur les dernières avancées technologiques pour vaincre les cancers. (Paris, janvier 2007)

A cette occasion, le professeur Sela répond à une interview au cours de laquelle il évoque les sujets suivants :

- La recherche essaie de débusquer la bonne molécule pouvant être capable de stopper l'altération du gène P53, responsable de plus de la moitié des cancers dits "solides".
Les premiers résultats sont attendus en Chine en 2008.

- Deuxième espoir pour les malades : la thérapie photodynamique vasculaire. Elle permet de traiter les tumeurs de taille importante, grâce à des rayons proches de l’infra-rouge qui pénètrent profondément dans les tissus.
Actuellement, les médecins en sont à la troisième phase d'essais sur le cancer de la prostate. Ce traitement pourrait également soigner le mélanome et le cancer des os.

- Les patients atteints d'un cancer du pancréas peuvent de leur côté porter leurs espoirs sur l’immunothérapie : le traitement, encore à l'étude, est destiné à modifier les moyens de défense naturels de l'organisme, soit par injection de sérum ou d'immunoglobuline qui apporte les anticorps spécifiques (immunothérapie passive), soit par la vaccinothérapie qui suscite la production de ces anticorps (immunothérapie active).

Michaël Sela, membre étranger de l’Académie des sciences

- Les outils de détection se perfectionnent également. Exemple avec le Scanner IRM dynamique à contraste amélioré.
Ses intérêts sont multiples : il peut réellement différencier une tumeur bénigne d’une tumeur maligne. Il permet par ailleurs de découvrir de plus petits cancers, et de voir de manière plus efficace à partir de quand une chimiothérapie est bénéfique.

- Enfin, les chercheurs espèrent mettre en place des vaccins thérapeutiques anticancer, du même type que celui entré sur le marché pour prévenir le vaccin du col de l'utérus.

|Ecoutez également nos émissions sur |

- Le papillomavirus, cancer du col de l'utérus , avec Gérard Orth de l'Académie des sciences.

- Les cancers féminins , avec Henri Rochefort, de l'Académie des sciences.

- Les découvertes du cancérologue Guy Blaudin de Thé , de l'Académie des sciences.

|En savoir plus sur|

- Michaël Sela, de l'Académie des sciences
- La fondation Weizmann (site en anglais)
- L'UNESCO

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