Si on faisait confiance aux entrepreneurs ? de Xavier Fontanet

Le PDG d’Essilor plaide pour un management juste et humaniste
Avec Jean-Louis Chambon
journaliste

Xavier Fontanet, reçu par Jean-Louis Chambon, aborde les questions majeures dont parle son livre Si on faisait confiance aux entrepreneurs ? L’entreprise française et la mondialisation. L’auteur et PDG d’Essilor, animé par une vision humaniste, décrit un management juste ainsi que le respect de l’individu qui passe par la promotion de son talent.

Émission proposée par : Jean-Louis Chambon
Référence : pag862
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Témoigner de la passion du chef d’entreprise pour son métier, ses missions, ses engagements, serait-ce la réponse attendue par l’opinion pour redorer le blason des grandes entreprises ?

C’est fort de cette conviction que Xavier Fontanet, Président d’Essilor, membre de la commission Attali 2, s’est engagé dans cette parution en témoignant de son expérience, de ses années vécues dans le monde de la concurrence économique qui l’ont conduit à sillonner la planète et à découvrir nombre de cultures différentes.

L’auteur lève le voile sur l’univers méconnu des multinationales qui, sans doute, de facto, alimente la suspicion de l’opinion et décrit la quête de sens et la passion de l’humain que les grands dirigeants d’entreprise partagent dans leurs importantes responsabilités.

Xavier Fontanet s’efforce de décrire les chemins d’une confiance retrouvée passant par un management juste, le respect de l’individu et la promotion de son talent.

Ecouter et parler vrai, accepter le changement, se comporter en leader sont quelques unes des recettes que l’auteur propose pour incarner « un PDG qui dure » et contribuer au retour de la confiance, « ….actif fondamental d’une société…. » confiance en soi mais aussi confiance dans le système.

En retrouvant ainsi les chemins de la croissance avec « la vraie sécurité » c’est-à-dire la mobilité, l’audace et une meilleure maîtrise de ses coûts que celle de ces concurrents.

Xavier Fontanet fut président du comité d’éthique au Medef (2003-2007) et auteur d’un ouvrage intitulé Les 35 heures, une approche critique (2000). Il est lauréat du prix Olivier Lecerf 2010 créé par Bertrand Collomb, ancien président de Lafarge et membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

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