Krach financier de Nicolas Bouzou

Comprendre le drame financier pour mieux y répondre...
Avec Jean-Louis Chambon
journaliste

L’ouvrage de Nicolas Bouzou Krach financier offre des éléments de réponses aux questions régulièrement posées en temps de crise économique : comment le drame financier a-t-il commencé ? Qui et où sont les coupables ? Quels risques pour les épargnants ?

Émission proposée par : Jean-Louis Chambon
Référence : pag556
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Nicolas Bouzou, économiste au talent de pédagogue, nous offre une nouvelle parution plutôt bienvenue dans une période non stabilisée de crise financière. Dans son livre, il parle de «krach» (degré supérieur à celui de « crise ») ou encore d'«effondrement» et de «faillite générale». Il n'est pas pessimiste mais réaliste.

Comment ce drame a-t-il commencé ? Qui et où sont les coupables ? Quels sont les risques pour les épargnants, les petits actionnaires ou les emprunteurs ? Sommes-nous à la veille d’un effondrement du secteur immobilier ? Les impôts vont-ils augmenter ? Autant de questions que se posent les acteurs bien involontaires, le plus souvent, de cette «crise gigantesque mondiale».

Pour y répondre Nicolas Bouzou choisit l’allégorie de la pièce de théâtre en trois actes, plutôt mélodramatique d’ailleurs :

- retracer la déchéance de la finance américaine,
- la contagion sur les côtes françaises et européennes (en somme le décor),
- la peur panique qui s’est emparée de la planète devant des risques de récession économique (ou épilogue).

L’auteur revient sur ce scénario du krach, dévoile la responsabilité des banques, des marchés financiers et des autorités de régulation. Après avoir constaté que ce krach n’est pas simplement une «crise comme les autres» mais bien l’émergence d’un «nouveau monde», l’auteur évoque les changements concrets qui, selon lui, impacteront l’économie réelle.

L’économiste et essayiste Nicolas Bouzou

Il esquisse par ailleurs des raisons d’espérer : les gouvernements ont les moyens d’agir et après tout effondrement il y a le renouveau («n'est-ce pas la différence entre le capitalisme et le collectivisme ?»). Il faut donc se tenir prêt à rebondir.

Les entreprises qui ont largement profité de la mondialisation et les Etats auront un rôle déterminant pour déclencher ce sursaut salvateur.

L’enthousiasme de Nicolas Bouzou, économiste, vice-président du Cercle Turgot, Directeur fondateur d’Asteres et Maître de conférence à Sciences Po, intervenant régulier sur les grands médias nationaux, est une aubaine !

Cette qualité lui a déjà valu d’être reconnu en 2008 par le «Prix spécial» du jury du prix Turgot, «Meilleur livre d’économie financière», pour son Petit précis d’Economie (Eyrolles).

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