1822-2022 : Les aventures savantes des orientalistes français

Une histoire semée de découvertes et de personnalités extraordinaires
François DÉROCHE
Avec François DÉROCHE
Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres

Entre chasse aux manuscrits et expéditions archéologiques, les orientalistes français ont mené de passionnantes aventures savantes tout au long du XIXe siècle. Depuis 1822, ces chercheurs qui s’intéressent aux cultures des contrées s’étendant de l’Afrique du Nord à l’Extrême-Orient, se réunissent au sein d’une institution commune, la Société asiatique. Au XXe siècle, d’autres disciplines sont venues élargir les horizons et croiser les approches, notamment l’anthropologie. François Déroche, l’actuel président de l’institution, raconte comment ces travaux ont contribué à notre connaissance des langues et des civilisations orientales. Il est islamologue et membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.

Lettre de noblesse sino-mandchoue datée du 29 du IIe mois (23 mars) 1735. Texte chinois et mandchou.<br /> Comme la plupart des édits impériaux chinois des Qing, ce document se présente en chinois et en mandchou. S’écrivant de gauche à droite pour le mandchou et de droite à gauche pour le chinois, les textes commencent aux extrémités du rouleau pour se rejoindre au milieu. Le sceau de l’autorité est apposé sur chacune des dates des actes invoqués, selon l’usage. Le titre, inscrit en blanc, est supporté de deux dragons affrontés. Après un préambule en grands caractères, communs à tous les édits de ce genre, viennent les lettres de noblesse, en petits caractères manuscrits. Cette lettre de noblesse de 1735 résume la succession des distinctions et titres octroyés à un certain Fuka et à sa descendance.<br /> © Bibliothèque de la Société asiatique / Georges Chatelain

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